Je relaie cet appel de la PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme):
Avez-vous déjà croisé sur la route un camion transportant des jeunes veaux ? Si oui, je suis certain que n’avez pas oublié les yeux exprimant une réelle détresse, de ces petits veaux arrachés à leur mère un ou deux jours après leur naissance.
Dans les premiers jours de leur existence, les veaux sont particulièrement fragiles. Pour autant, chaque jour des milliers de veaux sont transportés d’un bout à l’autre de l’Europe sans qu’il leur soit offert d’eau, ni même un minimum de repos.
Pouvons-nous tolérer un tel trafic d’êtres vivants sans défense, qui têtent encore et appellent leur mère ?
Le sort bien triste réservé à des dizaines de milliers de veaux est hélas lié au fait qu’ils sont considérés comme un déchet de l’industrie laitière.
En effet, pour que les vaches produisent un maximum de lait, on leur fait donner naissance à un veau chaque année. Si le petit est une femelle, elle a une chance d’être élevée sur la ferme pour remplacer une vache adulte ; si c’est un mâle, il n’est d’aucune utilité. Il est dès lors cédé à un marchand aux bestiaux, puis revendu au plus offrant, qui l’engraisse jusqu’à l’âge de 5 mois et l’envoie à l’abattoir pour fournir de la viande de veau.
Outre le stress de la séparation brutale avec sa mère, les veaux de l’industrie laitière transitent fréquemment par un marché aux bestiaux. L’univers des marchés est particulièrement effrayant pour ces animaux âgés d’à peine une dizaine de jours. La présence d’autres animaux inconnus, le bruit, le sol glissant, les odeurs inquiétantes, les manipulations brutales, les rampes trop pentues à gravir ou à descendre...
Privés de l’affection de leur mère, les petits veaux font rapidement la douloureuse expérience d’un monde où l’on essaie de tirer le maximum de profit de leur petit corps fragile.
Si cette marchandisation de tout jeunes animaux vous révolte autant que nous, je vous invite à vous joindre à notre campagne et à affirmer votre opposition aux longs transports d’animaux nouveau-nés.
Depuis bientôt 15 ans, la PMAF sillonne les routes, traque les transporteurs peu scrupuleux et agit avec les forces de l’ordre pour réprimer les actes de marchands d’animaux en souffrance.
Ce travail porte ses fruits. La réglementation qui protège les animaux en transport s’est renforcée en 2007. Désormais, les animaux d’une fragilité extrême, malades ou blessés par exemple, sont reconnus inaptes au transport.
Mais nous pouvons aller plus loin :
>> Obtenons ensemble l’interdiction de transporter des animaux non sevrés pendant plus de 8 heures.
Voici ce que nous vous proposons :
En finançant nos missions d’enquête, vous soulagez directement les souffrances de dizaines d’animaux victimes de longs transports. Mais en plus, vous nous permettez de décupler le nombre de plaintes que nous déposons auprès de la Commission européenne. Plus nous témoignons des atteintes au bien-être des animaux, plus nous avons la chance d’obtenir un renforcement de la loi qui les protège. Dans les prochains mois, nous souhaitons assurer une surveillance particulière des camions transportant des veaux nouveau-nés.
La France, grande consommatrice de viande de veau, est au cœur de ce commerce !
Nous comptons sur vous pour témoigner, vous aussi, de votre combat contre les longs transports d’animaux en apposant sur votre véhicule l’autocollant militant que nous vous enverrons en retour de votre don.
Du fond du cœur, nous vous remercions pour l’aide que vous pourrez nous apporter pour que nous puissions venir en aide aux milliers de petits veaux victimes de la lâcheté de quelques individu
Ghislain ZUCCOLO
Directeur
PS : Pour un soutien plus simple et encore plus efficace, je vous rappelle que vous pouvez opter pour le soutien régulier par prélèvement automatique. Vos dons seront répartis tout au long de l’année sans frais pour vous. La régularité de votre soutien nous permettra d’agir mois après mois…
Quel que soit votre choix, répondez vite !
Protection mondiale des animaux de ferme
www.pmaf.orgPMAF
8 ter en Chandellerue
BP 80242
57006 METZ cedex 1
tel : 03 87 36 46 05
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